Algérie: la baisse des cours du brut menace l’équilibre budgétaire

La dégringolade des prix du pétrole fragilise les économies dépendantes des hydrocarbures, et l’Algérie figure parmi les pays les plus exposés.

Entre avril 2024 et mai 2025, le prix du baril de Brent est passé de 90 à 62,61 dollars, enregistrant une baisse de plus de 30 %. Cette chute qui menace les équilibres budgétaires en Algérie s’explique en partie par la stratégie de relance de la production mise en œuvre par l’OPEP+.

L’arrivée au pouvoir de Donald Trump en janvier dernier a renforcé cette tendance. Défenseur du slogan « Drill, baby, drill », le président américain a soutenu une augmentation de l’offre pétrolière afin de contenir l’inflation mondiale, contribuant ainsi à la pression baissière sur les prix.

Pour les consommateurs, cette évolution se traduit par un allègement des prix à la pompe. Mais pour l’Algérie, elle engendre des difficultés croissantes dans le financement des politiques publiques, dans un climat déjà tendu sur les plans économique et social.

Dans ce contexte, les autorités algériennes envisagent d’ouvrir le secteur minier aux investissements étrangers, une mesure potentiellement sensible. Le pays se retrouve face à un dilemme : préserver ses équilibres financiers sans compromettre sa souveraineté économique.

SL/te/Sf/APA

 

Source: APANEWS

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