Abidjan – Le Gouvernement ivoirien a fait le choix de la transition énergétique comme pilier de sa stratégie climatique et économique. Jacques Assahoré Konan, ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, a réitéré cette ambition, ce mardi 22 juillet 2025, à Abidjan-Plateau, à l’occasion du Dialogue national sur l’action climatique consécutif au discours du Secrétaire Général des Nations Unies.
Cette intervention d’Antonio Guterres portant sur le thème : « Un moment d’opportunité : Accélérer la nouvelle ère de l’énergie », s’inscrit en effet dans la dynamique mondiale visant à repositionner l’ambition climatique, non pas comme une contrainte, mais plutôt un levier stratégique de développement économique.
« Aujourd’hui, nous entrons dans une ère nouvelle. Les énergies fossiles sont en bout de course. Nous sommes à l’aube d’une ère des énergies propres », a déclaré le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), avant d’appeler toutes les parties prenantes à agir, dès maintenant, et investir dans l’architecture d’un avenir placé sous le signe des énergies propres.
« La Côte d’Ivoire a clairement fait le choix de la transition énergétique comme pilier de sa stratégie climatique et économique », a réaffirmé le ministre Jacques Assahoré Konan, avant d’appeler tous les partenaires, notamment la Banque mondiale, l’Union européenne et bien d’autres agences, à un engagement accru afin de mobiliser des ressources, accélérer les transferts technologiques et surtout renforcer les capacités nationales à transformer les ambitions du pays en résultats visibles pour les populations.
« La Côte d’Ivoire est prête à faire sa part et à marcher avec l’Afrique et le monde vers un avenir décarboné, prospère et équitable », s’est-il engagé.
A en croire Blerta Cela, Représentante pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), « la Côte d’Ivoire a les cartes en main pour devenir un champion régional de la transition énergétique ». Elle en veut pour preuves son fort potentiel solaire, hydroélectrique et de biomasse ; son tissu économique dynamique, une jeunesse engagée, une société civile vigilante ; ainsi qu’une volonté politique forte, incarnée par le leadership du gouvernement ivoirien et des institutions impliquées.
Hélène N’Garnim-Ganga, Coordinatrice résidente des Nations Unies en Côte d’Ivoire, a, pour sa part, appelé à la mutualisation des efforts de toutes les entités du système des Nations unies et à l’alignement sur les priorités nationales pour « soutenir une transition énergétique juste, inclusive et porteuse de transformation durable pour la Côte d’Ivoire ».
CICG
Source:news.abidjan.net