Elle réunie 200 participants issus d’institutions publiques et citoyennes. Notamment les députés, les sénateurs, les maires, les présidents de conseils régionaux, les responsables des marchés publics, les journalistes, les membres d’Ong et les acteurs de la société civile.
Le président de la Habg, Epiphane Zoro Bi Ballo, a dit sa volonté de faire de l’Abg-Lac une référence en Afrique et un véritable hub dédié à la promotion de la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire en particulier et dans la sous-région ouest-africaine en général. « En effet, afin de relever les défis de développement économique et sociaux auxquels aspirent les populations, nos pays ont besoin de mobiliser suffisamment de ressources financières internes et externes pour la réalisation des investissements. La mobilisation de ces ressources et leur exploitation en vue de promouvoir le développement économique ne peuvent se faire que dans un environnement où la gouvernance est exempte de tout reproche », a-t-il déclaré.
À l’en croire, il est de la responsabilité de chacun gouvernement de promouvoir les principes de bonne gouvernance et de développer les instruments nécessaires à la promotion de la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption.
À travers cette formation, il s’agit pour la Habg de mettre en œuvre l’une de ses missions de prévention et de sensibilisation sur les faits de corruption et infractions assimilées. L’atelier mettra à leur disposition les outils nécessaires pour prévenir, détecter et lutter efficacement contre la corruption, cela à travers un partage d’expérience. « Ensemble, nous avons le pouvoir de transformer notre environnement et de faire de la lutte contre la corruption une priorité partagée », a-t-il conclu.
Durant cinq jours, les auditeurs bénéficieront de formations spécialisées, de partage d’expérience et d’une pédagogie interactive de la part d’experts de l’International anti-corruption Academy (Iaca). Le tout articulé autour de thématiques stratégiques et actuelles se référant à la bonne gouvernance, notamment la corruption et les preuves électroniques. Ces contenus seront dispensés par des formateurs nationaux et internationaux, selon les meilleurs standards et avec un ancrage dans les réalités africaines.
Cette seconde session de Yamoussoukro constitue une étape clé dans le déploiement d’un réseau de multiplicateurs de bonnes pratiques appelés à influencer positivement les administrations, les collectivités et la société ivoirienne dans son ensemble.