Algérie: 5 contrats ne suffisent pas à relancer le secteur gazier

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L’annonce par l’Algérie de cinq nouveaux contrats d’exploration gazière d’un montant total de 606 millions de dollars est présentée comme un signe de vitalité du secteur des hydrocarbures. Mais derrière cette opération de communication, les fragilités structurelles de l’industrie énergétique nationale demeurent visibles.

Si des entreprises d’Italie, de Russie et des Émirats ont répondu à l’appel de l’Algérie autour du potentiel gazier, les grandes majors occidentales comme TotalEnergies, Shell ou BP restent absentes, freinées par un environnement réglementaire rigide, une fiscalité peu attractive et un climat d’affaires jugé peu transparent.

L’économie algérienne, très dépendante du gaz, tente de relancer l’exploitation de gisements complexes dans des zones difficiles d’accès. Toutefois, l’absence de stratégie claire pour la transition énergétique ou la diversification industrielle limite les perspectives de croissance à moyen et long terme.

Dans un contexte mondial de concurrence accrue, marqué par la montée des exportations de GNL américain, qatari ou nigérian, et l’accélération de la transition énergétique en Europe, l’Algérie risque d’être reléguée à une position secondaire sur le marché international, en l’absence de réforme en profondeur et de modernisation technologique.

Les cinq  nouveaux contrats signés ne suffisent donc pas à masquer la réalité d’un secteur en panne d’attractivité, fragilisé par des choix de court terme et un manque d’orientation stratégique.

MK/te/Sf/APA

Source: Apanews.net

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