Bouna/ Doropo: 3 officiers sauvagement attaqués par 5 individus encagoulés

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A Doropo, dans le département de Bouna (région du Zanzan), trois (3) officiers ont été sauvagement attaqués par cinq (5) individus encagoulés, à treize (13) kilomètres de la frontière du Burkina Faso.

Selon des sources sécuritaires dont le confrère AIP dit avoir appris, deux officiers des Eaux et Forêts en mission et qui circulaient à motos, ainsi qu’un officier de la Douane ivoirienne, qui lui revenait d’une mission à bord de son véhicule, ont été attaqués par un groupe armée. Les mêmes sources sécuritaires ont révélé que le groupe armé était constitué de 5 individus encagoulés qui auraient tendu une embuscade aux trois officiers ivoiriens juste au carrefour Dandédouo-Sotchoudouo, à quelques 13 kilomètres de la frontière Côte d’Ivoire-Burkina Faso.

Les trois officiers sauvagement attaqués et vite immobilisés

Selon les informations des sources sécuritaires, le piège aurait été tendu aux officiers ivoiriens, le samedi 15 novembre 2025, aux environs de 16h. Les cinq individus encagoulés, dont trois étaient armés de fusils d’assaut AK-47 et les deux autres de fusils calibre 12 à canon scié. Bien garnis en armes, les assaillants ont aussitôt réussi à immobiliser les officiers et fini par prendre le contrôle total du carrefour.

Le véhicule a été intercepté et stoppé net par le commando qui a étendu son opération au-delà des seules cibles officielles.

Alors que l’embuscade se déroulait, un véhicule transportant six employés d’une entreprise, en provenance de Sotchoudouo, est tombé à son tour dans le piège tendu par les assaillants. Le véhicule a été intercepté et stoppé net par le commando qui a étendu son opération au-delà des seules cibles officielles. Cinq des passagers ont réussi à s’enfuir en profitant d’un moment d’inattention, mais le sixième a été rattrapé. L’individu a été ramené de force sur les lieux de l’attaque, molesté et dépouillé de son téléphone portable, avant que les assaillants ne poursuivent leur opération sans être inquiétés.

Une enquête ouverte pour neutraliser les assaillants

Après leur forfait, les cinq individus encagoulés ont tiré plusieurs coups de feu en l’air, créant la panique dans les environs et renforçant leur stratégie d’intimidation. Ces tirs ont servi à couvrir leur fuite, indiquant un mode opératoire bien préparé et une parfaite connaissance du terrain. Le groupe s’est ensuite engouffré dans la brousse avec leurs motos, en direction de Bayana, une zone située plus au Sud. Ce repli rapide complique la tâche des forces de défense et de sécurité engagées dans la traque de ces criminels.

Les autorités sécuritaires ont immédiatement ouvert une enquête afin d’identifier, localiser et neutraliser les auteurs de cette attaque. Des dispositifs de recherche sont en cours dans toute la zone frontalière, considérée comme sensible en raison de mouvements criminels transfrontaliers. Pour l’heure, aucune revendication n’a été formulée, mais les services de sécurité privilégient la piste d’un groupe armé opérant dans la région. Cette attaque relance le débat sur la sécurisation des axes routiers dans le Nord-Est et la nécessité de renforcer la protection des agents de l’État en mission.

SOURCE:LINFODROME PAR  MOMINE COULIBALY

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