Du premier explorateur européen à traverser le continent au verdict de la Cour pénale internationale contre Bosco Ntaganda, la date du 7 novembre résonne à travers les décennies sur le continent africain.
Le 7 novembre 1875, l’explorateur britannique Verney Lovett Cameron atteignait Benguela, en Angola, bouclant la première traversée européenne de l’Afrique équatoriale d’est en ouest, après avoir quitté Zanzibar deux ans plus tôt.
Le 7 novembre 1900, pendant la seconde guerre des Boers, les forces britanniques et canadiennes repoussaient une offensive à Leliefontein, en Afrique du Sud, un affrontement qui valut trois Croix de Victoria aux Dragons royaux canadiens.
Cinquante-deux ans plus tard, le 7 novembre 1952, la ville sud-africaine de Kimberley était le théâtre de manifestations dirigées par l’ANC contre les lois raciales. Ces actions de désobéissance civile, menées par le Dr Arthur Letele, furent suivies d’émeutes meurtrières les 8 et 9 novembre.
En 1956, la crise de Suez prenait un tournant décisif : un cessez-le-feu entrait en vigueur en Égypte, et la Force d’urgence des Nations Unies (FUNU) était créée pour superviser le retrait des troupes franco-britanniques et israéliennes.
Cinq ans plus tard, le 7 novembre 1961, la France réalisait à In Ekker, son premier essai nucléaire souterrain, baptisé Agate, marquant une nouvelle phase de son programme atomique.
Le 7 novembre 1987, la Tunisie connaissait un tournant politique majeur : le Premier ministre Zine El Abidine Ben Ali déposait le président Habib Bourguiba, jugé inapte à gouverner, et accédait au pouvoir sans effusion de sang.
Plus récemment, le 7 novembre 2015, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait la Sierra Léone exempte du virus Ebola, après quarante-deux jours sans nouveau cas, scellant la fin d’une épidémie meurtrière ayant fait près de 4 000 victimes.
Enfin, le 7 novembre 2019, la Cour pénale internationale (CPI) condamnait l’ex-chef de guerre congolais Bosco Ntaganda à 30 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Ituri (RDC).
SOURCE: APA News/Sf