Le parti de Gbagbo exige la libération de Damana Pickas

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Le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) a réagi, ce mercredi 5 novembre 2025, à la suite de l’arrestation de son vice-président, Damana Adia dit Pickas, interpellé la veille à Bingerville, à l’Est d’Abidjan, par la police, pour « appel à l’insurrection ».

Le PPA-CI, le parti de Gbagbo, dénonce une « instrumentalisation flagrante de l’institution judiciaire à des fins politiques », rappelant que l’arrestation de Damana Pickas intervient dans un contexte de « crispation où le pouvoir tente d’étouffer toute voix dissidente et toute contestation démocratique ».

« De telles affirmations péremptoires violent gravement le principe de la présomption d’innocence, protégé par la Constitution et les conventions internationales », s’insurge le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI).

Dans un communiqué, le procureur de la République souligne que cette arrestation fait suite à une procédure ouverte pour des « appels présumés à l’insurrection populaire » et au « renversement des institutions », liés aux événements autour de la marche interdite du 11 octobre 2025.

Pour le PPA-CI, « les accusations portées contre lui ne reposent sur aucune base factuelle ou juridique solide, mais sur des interprétations politiques destinées à faire taire un responsable connu pour son engagement pacifique et sa constance dans la défense de la démocratie. »

Le parti qui condamne « fermement l’arrestation arbitraire de Damana Adia dit Pickas », qualifie l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 de « coup d’Etat civil », et annonce qu’il examinera, lors d’un Comité central extraordinaire prévu ce jeudi 6 novembre 2025, les questions sous-jacentes.

Il dénonce, en outre, « la persécution judiciaire contre ses cadres, exige la libération immédiate de Damana Dia dit Pickas, ainsi que tous les manifestants », tout en rappelant que « manifester n’est pas un crime »

Le PPA-CI pointe les tueries à Nahio, dans l’Ouest ivoirien, où des accrochages entre des militants proches du pouvoir et de l’opposition, ont fait plusieurs morts. Il note qu’« aucune enquête n’a été ouverte et aucun auteur n’est poursuivi. »

SOURCE:APANews

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