Côte d’Ivoire : le modèle du « vivre-ensemble » au cœur d’une conférence de haut niveau à Anyama

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La commune d’Anyama a accueilli une conférence de haut niveau consacrée à la cohésion sociale, placée sous le thème : « Anyama, précurseur du vivre-ensemble » le jeudi 18 septembre 2025. L’événement, organisé dans la deuxième salle de mariage de la mairie, a réuni des personnalités politiques, institutionnelles et administratives, ainsi qu’une foule de citoyens venus réaffirmer leur attachement aux valeurs de paix et d’unité.

Cette rencontre, animée par Coffi Michel Benoît, sénateur de ladite commune, a permis de mettre en lumière le rôle historique d’Anyama dans la promotion du dialogue communautaire et de la solidarité entre ses habitants.

Dans son exposé, le sénateur Benoît Coffi Michel a rappelé que la cohésion sociale est une condition essentielle pour toute société qui aspire au développement durable. « La cohésion sociale désigne le fait que les membres d’une communauté partagent une solidarité, des valeurs communes et une volonté de construire un destin collectif. Sans elle, toute construction est fragile et vouée à l’effondrement », a-t-il expliqué.

Il a également mis en garde contre les dérives d’une cohésion imposée par la force. « Là où règne l’obéissance aveugle et la soumission au pouvoir, la cohésion sociale n’est qu’un leurre. La vraie cohésion doit être comprise, acceptée et pratiquée librement par tous », a-t-il déclaré.

Évoquant l’histoire d’Anyama, le conférencier a souligné la tradition d’hospitalité et d’ouverture de la commune. « Depuis l’indépendance, nous avons cultivé des valeurs telles que l’amour, la solidarité et l’hospitalité. Anyama est devenue une Côte d’Ivoire en miniature, un espace cosmopolite où la paix et l’unité ont toujours primé sur les divisions », a révélé M. Coffi.

Prenant la parole, Fatima Bamba, maire de la commune, a salué l’initiative et rendu hommage au sénateur conférencier. « Ce moment a pour moi une intensité particulière. Mais au-delà de ma personne, c’est toute la Côte d’Ivoire qui a besoin de cette lumière : celle de la cohésion. Car lorsque la cohésion s’affermit, c’est la nation entière qui se relève », a-t-elle déclaré.

Dans un élan de reconnaissance, l’édile a annoncé que la salle de mariage où s’est tenue la conférence portera désormais le nom de l’honorable sénateur, en hommage à son engagement constant pour le vivre-ensemble.

Le Sous-préfet d’Anyama, Ladji Mory Sylla, président de la cérémonie, a pour sa part insisté sur l’héritage d’hospitalité qui caractérise la commune. « Située autour de la gare ferroviaire, notre cité a vu affluer des populations venues de toutes les régions du pays. Grâce à l’esprit d’ouverture et à la cohabitation pacifique, Anyama est passée d’une petite localité à une cité dynamique et rayonnante », a-t-il affirmé.

Il a conclu en appelant à la vigilance face aux divisions. « C’est pourquoi il est urgent et crucial de préserver jalousement les acquis du vivre-ensemble. Résistons aux appels à la division et engageons-nous résolument à faire d’Anyama une terre de paix et de dialogue ».

Au terme des interventions, les participants ont unanimement salué la pertinence du thème et l’importance de maintenir vivante la tradition d’accueil et de solidarité qui fait la force d’Anyama. Cette conférence s’inscrit ainsi comme un jalon majeur dans la consolidation de l’unité et du développement harmonieux de la commune.

Cyprien K.

Source:news.abidjan.net

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