Financements : l’envol vers la Semaine africaine des mines 2025

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À quelques mois de la Semaine africaine des mines (African Mining Week, AMW) prévue du 1er au 3 octobre à Cape Town, la mobilisation autour du financement du secteur extractif africain s’accélère, avec une implication croissante des institutions financières internationales.

De plus en plus d’acteurs majeurs – comme la Société Financière Internationale (IFC), la Banque africaine de développement (BAD) ou encore la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) – intensifient leurs investissements dans les projets miniers à travers le continent.

Dernièrement, l’Angola est devenu actionnaire souverain de la Africa Finance Corporation (AFC) à travers un investissement de 184,8 millions de dollars. Cette participation vient s’ajouter à plus d’un milliard de dollars déjà mobilisés auprès de l’AFC, notamment pour financer le corridor de Lobito, un projet logistique stratégique reliant l’Angola, la Zambie et la RDC.

L’édition 2025 de la Semaine Africaine des Mines mettra en lumière ces dynamiques à travers un panel intitulé « La perspective des investisseurs – Financer l’industrialisation minérale de l’Afrique », réunissant bailleurs de fonds, gouvernements et entreprises.

Par ailleurs, plusieurs pays africains ont récemment renforcé leur intégration aux circuits financiers internationaux. En mai, l’Algérie a rejoint la Nouvelle Banque de développement (NDB) des BRICS, tandis que le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Nigéria ont été désignés comme bénéficiaires des financements de la BERD.

De leur côté, le Ghana, le Nigéria et l’Angola ont finalisé leurs contributions à la future Banque africaine de l’énergie, un projet porté par l’Afreximbank et l’Organisation africaine des producteurs de pétrole pour soutenir les industries extractives du continent.

Autres avancées notables : l’adhésion de la Somalie à l’Afreximbank en mars, et l’entrée de la Côte d’Ivoire et du Botswana comme actionnaires de l’AFC en 2024.

Enfin, la BAD a récemment approuvé un prêt de 150 millions de dollars à la compagnie minière mauritanienne SNIM, pour un vaste projet logistique incluant le doublement des capacités ferroviaires d’ici 2030 et l’intégration de sources d’énergies renouvelables.

L’AMW 2025 s’annonce comme une plateforme stratégique pour catalyser ces initiatives et favoriser de nouveaux partenariats entre décideurs africains et investisseurs mondiaux, afin d’accélérer le développement durable du secteur minier sur le continent.

TE/Sf/APA

Source: Apanews.net

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