Pourquoi il ne reste qu’une seule base militaire française en Afrique

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Depuis plusieurs années, une vague de contestation de la présence militaire française déferle en Afrique. Ce nouveau phénomène populaire lié aux tensions politico-sécuritaires semble avoir porté ses fruits, puisque des nombreux pays qui abritaient des bases militaires françaises sur le continent, il ne reste plus que Djibouti.

Après la signature d’un procès-verbal le 7 mars dernier, marquant la rétrocession des quartiers Maréchal et Saint-Exupéry, les deux emprises militaires (habitations et hangars) jouxtant le parc géologique de Hann à Dakar, c’est le camp Geille de Ouakam, large de 5 hectares, qui a été rendu aux autorités sénégalaises ce 17 juillet 2025.

Au terme d’une courte cérémonie militaire, le général Pascal Ianni, Commandant de l’armée française pour l’Afrique a symboliquement remis au général Mbaye Cissé, Chef d’état-major de l’armée sénégalaise, la clé du camp militaire Geille de Ouakam.

C’est la dernière base militaire française en Afrique de l’Ouest qui vient d’être fermée, en même temps que l’escale militaire française située à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar, la capitale.

Depuis janvier 2025, une commission mixte mise en place par les deux pays a travaillé sur le calendrier du départ des troupes françaises.

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Dans le cadre d’une coopération militaire avec ses anciennes colonies, la France a pu disposer en Afrique de plusieurs bases militaires avec des effectifs opérationnels en attente.

Aujourd’hui, beaucoup de choses ont changé entre temps, à la faveur des mouvements souverainistes dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.

Le Niger, l’un des derniers pays africains à connaître un coup d’Etat militaire, avait engagé des pourparlers et obtenu le retrait des troupes françaises de son territoire. Les derniers soldats français ont quitté le pays en décembre 2023.

Après le Tchad et la Côte d’Ivoire qui se sont engagés sur la même voie, le Gabon a fait opérer une mue à la base qui est devenue « un camp partagé » pour la formation des militaires.

Mais qu’est-ce qui expliquait la présence militaire française dans ses anciennes colonies ?

L’origine des bases militaires françaises en Afrique

Tony Chafer, Professeur d’études africaines et françaises au Centre de recherche en études européennes et internationales à l’université de Portsmouth au Royaume-Uni, nous fait un bref historique de la présence militaire française en Afrique.

« La France a signé des accords de coopération culturelle, technique et militaire et des accords de défense avec la plupart de ses anciennes colonies au moment de l’indépendance en 1960 », explique-t-il.

« En outre, des conseillers militaires ont été envoyés en Afrique pour travailler avec les gouvernements nouvellement indépendants. Les accords de défense ont défini le cadre dans lequel les interventions militaires françaises se sont déroulées en Afrique au cours de la période postcoloniale », pousuit-il.

 

 

« Avec une série d’accords bilatéraux de défense et d’assistance militaire signés avec ses anciennes colonies et jusqu’à 10 000 soldats stationnés ou participant à des opérations militaires dans ses anciennes colonies au cours des premières années suivant l’indépendance, la France a entrepris au moins 30 interventions militaires directes sur le continent entre 1964 et 1995 », renseigne le professeur Chafer.

Selon Chafer, la France a également « poursuivi une politique de substitution, plutôt que de partenariat, avec les forces militaires africaines dans sa sphère d’influence postcoloniale, le « pré carré » ».

Mais dans quels pays africains sont présentes ces bases militaires françaises, et pourquoi sont-elles là ?

Qelles sont ces bases militaires ?

Avec près de 10 000 forces de présence en Afrique subsaharienne, la France dispose de bases militaires à Djibouti, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Gabon et au Tchad.

Djibouti :

Les forces françaises stationnées à Djibouti sont présentes sur place depuis l’indépendance du pays. Avec près de 1500 hommes, elles représentent le plus grand contingent de militaires français en Afrique. Sous le coup d’un protocole provisoire en date de juin 1977, un nouvel accord de défense, entré en vigueur depuis 2014, fixe leurs conditions de stationnement à Djibouti.

Côte d’Ivoire :

En 2012, la proximité historique entre la France et la Côte d’Ivoire avait fait sceller un accord de partenariat de défense entre les deux pays. C’est ainsi que le 1er janvier 2015, les forces françaises en Côte d’Ivoire ont été créées pour constituer l’une des bases opérationnelles avancées en Afrique.

Après la fin de mission de l’opération Licorne le 26 janvier 2015, avec au moins 950 hommes sur place, les forces françaises en Côte d’Ivoire sont devenues des forces de présence pour assurer un relais opérationnel dans cette zone considérée comme une des priorités stratégiques de la France, conformément au livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013.

La Côte d’Ivoire ne sera pas épargnée de la volonté de faire partir les soldats français de son territoire.

En effet, de manière concertée, le processus de départ des militaires français démarré en 2023 s’est achevé le 20 février 2025 avec la rétrocession de la base militaire de Port-Bouët aux autorités ivoiriennes.

Ayant abrité le 43e bataillon d’infanterie de marine (43e BIMA) pendant plusieurs décennies, cette est rebaptisée Camp Thomas d’Aquin Ouattara, en hommage au premier chef d’état-major de l’armée ivoirienne.

 

 

Gabon :

Déployées dans le pays depuis son indépendance en 1960, conformément aux accords de défense d’août de la même année, les forces françaises au Gabon (EFG) sont devenues au 1er septembre 2014, les éléments français au Gabon, avec environ 350 hommes. Avec Dakar au Sénégal, elles constituent le deuxième pôle opérationnel de coopération (POC) à vocation régionale.

Selon le site du ministère français de la Défense, les éléments français au Gabon comprennent un échelon de commandement, une unité terrestre (le 6e Bataillon d’Infanterie de Marine ou 6e BIMA) implanté au camp Charles De Gaulle à Libreville et une unité aérienne implantée à la base aérienne Guy Pidoux.

L’Ecole d’administration des forces de défense de Libreville (EAFDL), inaugurée en juillet 2024, et bientôt l’Académie de protection de l’environnement et des ressources naturelles (Apern), qui formera les futurs cadres de la lutte contre le braconnage et l’orpaillage illégal.

Sénégal :

Avec près de 400 hommes, les éléments français du Sénégal (EFS), présents depuis 2011, assurent la formation des soldats des pays de la région. Implantés au camp colonel Frédéric Geille à Ouakam et au camp contre-amiral Protet au port militaire de Dakar, les éléments français du Sénégal disposent d’une escale aérienne à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar.

Les EFS disposent également d’une station d’émission haute fréquence de la Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI) basée à Rufisque.

Le 28 novembre 2024, à quelques jours de la célébration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais tués le 1er décembre 1944 à Thiaroye, le président Bassirou Diomaye Faye, invité de la chaine de télévision française, a évoqué le caractère non conforme à la souveraineté de la présence militaire française en Afrique.

« Est-ce qu’en tant que Français, vous envisagez de nous voir dans votre pays, avec des chars, des militaires sénégalais ? Quand vous inversez un peu les rôles, vous concevrez très mal qu’une autre armée, la Chine, la Russie, le Sénégal ou n’importe quel autre pays puisse avoir une base militaire en France », a-t-il indiqué au journaliste qui l’a interpellé sur sa position sur les 350 militaires français encore présents au Sénégal.

Le président sénégalais a toutefois signalé qu’aucun délai de rigueur n’est établi pour le départ prochain des troupes françaises.

« Il n’y a pas encore de délai de rigueur et si ça doit être fait, cela sera dit aux autorités françaises qui en auront la primeur et suivant les calendriers établis », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.

Après un calendrier de départ établi par une commission mixte franco-sénégalaise, les Eléments français du Sénégal ont officiellement rendu le jeudi 17 juillet 2025 la clé de leur plus grande base militaire au Sénégal.

Tchad :

Dans un communiqué rendu publique le 28 novembre 2024, à la suite de la visite du chef de la Diplomatie française, Jean-Noël Barrot, à Ndjamena, le Tchad a annoncé « sa décision de mettre fin à l’accord de coopération en matière de défense signé avec la République française révisé le 5 septembre 2019, visant à renforcer la coopération en matière de sécurité et de défense entre les deux nations ».

Les éléments français au Tchad (EFT), près d’un millier d’hommes, ont pour mission de garantir la protection des intérêts français et de ses ressortissants vivant dans le pays. Ils apportent également un soutien logistique et un appui aux renseignements aux forces armées tchadiennes, conformément à l’accord de coopération signé entre les deux pays.

En 2013, le dispositif Épervier comptait près de 950 militaires affectés à deux bases principales, la base aérienne 172 à Ndjamena et la base capitaine Croci à Abéché, dans l’Est du Tchad.

A Faya, dans le Nord du pays est stationné un détachement d’une cinquantaine d’hommes. En 2014, l’opération Barkhane remplace officiellement les opérations Épervier et Serval pour appuyer les pays sahéliens partenaires.

Toutefois, le 28 novembre 2024, à la surprise générale, le général Mahamat Idriss Déby a annoncé la rupture des accords de défense avec la France, accélérant ainsi le départ des troupes françaises de son pays.

Le jeudi 30 janvier 2025, la France a rétrocédé la base aérienne Adji Kosseï, sa dernière emprise permanente au Sahel, aux autorités tchadiennes.

La mission des soldats français déployés en Afrique

« Il est vrai qu’au début des indépendances, (…) la présence militaire française en Afrique était là pour pérenniser, sauvegarder la stabilité et la durabilité de certains régimes », rappelle Dr Bakary Sambe, directeur de Timbuktu Institute.

Mais aujourd’hui au Gabon, « la mission majeure des EFG (Eléments français au Gabon) est de compléter la formation des militaires des pays partenaires de la CEEAC (Communauté économique des états de l’Afrique centrale) dans leur mise en condition avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures », peut-on lire sur le site du ministère français de la défense.

Selon la même source, lesdits éléments dispensent des instructions pour consolider les capacités des troupes des pays partenaires, notamment dans la lutte contre les groupes terroristes, le contrôle des frontières terrestres et des approches maritimes, les opérations de maintien de la paix (OMP), la préparation des échelons de commandement opératif et tactique, le renseignement et la logistique, entre autres.

« La coopération opérationnelle s’inscrit en cohérence avec le programme de renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (RECAMP), pour permettre à l’Union Africaine (UA) et aux communautés sous régionales de disposer de troupes disponibles, bien entrainées et rapidement mobilisables : la Force Africaine en Attente (FAA) », renseigne toujours la source.

 

 

Au Sénégal, le commandement des éléments français veille, en coordination avec la mission diplomatique française sur place, à l’application des accords de partenariat et mène les actions de coopération opérationnelle, par le biais d’instructions et d’entraînements dans sa zone de responsabilité permanente des 15 pays de la CEDEAO et en Mauritanie.

« La présence militaire française au Sahel et en Afrique de l’Ouest répondait à un besoin pour l’ancienne puissance coloniale d’être présente dans son espace de déploiement et d’influence naturels, au regard des liens historiques (qui lient la métropole et ses colonies) », indique Dr Bakary Sambe, directeur de Timbuktu Institute à Dakar.

« L’influence française en Afrique a toujours été portée par 3 piliers : les relations fraternelles entre élites, le franc CFA et la présence militaire. Cette dernière a permis l’appui aux régimes amis, de projeter et protéger les intérêts de la France et une capacité d’intervention militaire rapide (force de projection) », explique Bruno Charbonneau, professeur titulaire au Collège militaire royal de Saint-Jean et directeur du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul-Dandurand.

« La présence militaire française en Afrique a aussi toujours permis à la France d’être au cœur des mécanismes de résolution et de gestion des conflits en Afrique francophone, notamment au Conseil de sécurité de l’ONU », précise M. Charbonneau.

 

 

Manifestations pour le départ des troupes françaises

« Armées françaises. Allez vous-en… » Alpha Blondy, le chanteur de reggae ivoirien, avait ouvert le bal des contestations pour le départ des troupes françaises de l’Afrique dans les années 90. Dans son album Yitzhak Rabin sorti en 1998, l’artiste demandait à l’armée française de partir du continent. Cette chanson marquait le début d’un nouvel ère de souverainisme.

« Avec l’avènement de la lutte contre le terrorisme avec l’opération Serval, puis Barkhane sur la demande de ces pays-là, la présence militaire française devrait contribuer à lutter contre ce phénomène », explique Dr Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute – Centre africain d’études sur la paix à Dakar.

« Hélas, on s’est rendu compte que l’objectif principal était de faire disparaitre des groupes terroristes, mais les groupes se sont multipliés. Donc, il y a un échec dans cet approche-là », argumente l’enseignant-chercheur au Centre d’étude des religions (CER) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal.

 

 

« L’approche militaire a montré toutes ses limites et les pays ont commencé à douter de l’importance de la présence stratégique, en même temps s’est développé tout un ensemble de discours et certaines théories du complot qui allaient même dans le sens où cette présence était quelque part une manière d’attirer la menace terroriste, en tout cas de l’aggraver sur le continent », poursuit-il.

« Avec la montée en puissance d’une élite intellectuelle, d’un leadership africain de plus en plus jeune, consciente, mais aussi d’une jeunesse contestataire, je crois qu’aujourd’hui ces éléments combinés-là font que les présences militaires, à l’heure du souverainisme, sont vues comme étant quelque chose qui devait appartenir au passé », souligne Dr Bakary Sambe.

« Et on a vu que progressivement, aussi bien au Mali ça a été contestée, au Burkina Faso ensuite, mais aussi aujourd’hui au Niger où il est plus que jamais sujet pour que cette présence militaire disparaisse ou soit atténuée », explique M. Sambe.

L’Afrique pourra-t-elle gérer les questions de sécurité après le départ des français ?

« Ce ne sont pas seulement les militaires français qui quittent les pays du Sahel, mais aussi la MINUSMA qui quitte le Mali. Le gouvernement malien a fait appel au groupe russe Wagner pour l’aider à faire face à la crise sécuritaire croissante dans le pays », rappelle Tony Chafer.

« Cependant, dit-il, en l’absence de troupes françaises et de l’ONU dans le pays, il n’y a plus de contrôle sur ce que font les forces armées maliennes et leurs alliés du groupe Wagner ».

« Il est de plus en plus évident que la sécurité humaine s’est encore détériorée et que les violations des droits de l’homme ont augmenté depuis le retrait de Barkhane et le début de la réduction des forces de l’ONU », indique M. Chafer.

Selon lui, « le rôle principal de Wagner dans le pays n’est pas d’améliorer la sécurité de la population mais de soutenir le régime militaire malien – en d’autres termes, il est principalement là pour renforcer la sécurité du régime, et non pour améliorer la sécurité humaine de la population ».

 

 

« S’il est vrai que les dix années de l’opération Serval (2013-23), suivie de Barkhane (2014-22), n’ont pas amélioré la situation sécuritaire dans le pays et ont même contribué à l’aggraver, on peut dire que la présence de Barkhane et des forces de l’ONU a eu un effet dissuasif sur les groupes armés dans une certaine mesure », soutient l’universitaire.

« Cette dissuasion n’existe plus et de nombreux éléments indiquent que la situation sécuritaire au Mali et dans l’ensemble de la région s’est détériorée en conséquence », déclare Chafer.

Tony Chafer estime qu’avec le départ des forces françaises et de l’ONU, « le conflit entre l’armée malienne et les rebelles pourrait aggraver l’insurrection islamiste dans le pays, où des groupes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique contrôlent de vastes zones ».

« Par ailleurs, les tensions n’ont cessé de croître depuis des mois entre la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) dans le nord du pays et la junte, faisant craindre la fin de l’accord de paix dit d’Alger et la reprise des hostilités entamées en 2012 », conclut-il.

Quelles alternatives pour les pays africains ?

Dans cette nouvelle situation géopolitique confuse et tendue, l’Afrique a besoin de repenser son devenir. Du moins, c’est ce que pense Dr Bakary Sambe.

« Je pense qu’il faut une rupture paradigmatique pour les pays africains. On a expérimenté avec la présence militaire que la sous-traitance de la sécurité qui est un domaine de souveraineté ne fonctionnait pas. Cela se termine toujours par des contestations mais aussi cela s’est soldé par des échecs, notamment dans le Sahel central dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. »

Selon Dr Sambe, dans la mesure où l’appel à des groupes d’autodéfense ou des groupes paramilitaires comme Wagner n’a pas atténué le phénomène terroriste, avec une recrudescence des attaques au Mali, où l’année 2022 a été la plus meurtrière en terme d’attaques terroristes, il faut mutualiser les forces.

« Je crois donc que si on se rend compte qu’aussi bien la sous-traitance de la sécurité par des puissances occidentales ne fonctionne pas, mais non plus la présence de milices d’autodéfense, en tout cas de groupes paramilitaires comme Wagner, il faut aller vers une mutualisation des forces et réactiver tous ces dispositifs dont on parle depuis très longtemps, aussi bien de la CEDEAO que de l’Union africaine, les dispositifs de Forces en attente, etc. »

 

 

L’enseignant-chercheur estime « qu’il est temps aujourd’hui de jouer sur la mutualisation des compétences et des possibilités en termes de défense, mais d’aller vers une africanisation de ces forces-là et de coordonner au niveau sous-régional de la CEDEAO et au niveau régional pour ce qui est de l’Union africaine, d’avoir cette force africaine, qui depuis très longtemps, qu’on dit être en attente ».

« C’est l’heure de la mutualisation des compétences et des moyens. C’est l’heure aussi de la coopération interrégionale même, parce qu’un phénomène comme Boko Haram ne peut pas être seulement combattu par des pays de la CEDEAO ou des pays de l’Afrique centrale. On est obligé, au regard de la transnationalité des phénomènes, d’aller vers cette mutualisation des forces. »

« La montée en puissance d’une jeunesse contestataire, du principe de souverainisme, à un moment où l’Afrique a le choix de multiplication des partenaires et de leur diversification, posent un véritable problème à la France aujourd’hui, qui à mon avis, ne pourrait s’en sortir qu’en réinventant cette présence-là. Bref, elle ne pourrait s’en sortir qu’à une forme de réadaptation, mais en tout cas un changement de paradigme s’impose », renchérit Dr Sambe.

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Source:news.abidjan.net

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