RAM relance sa ligne Casablanca–N’Djaména en septembre 2025

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Royal Air Maroc (RAM) reprendra en septembre 2025 sa liaison Casablanca–N’Djaména, suspendue depuis 2020. Cette reprise, discutée avec la ministre tchadienne Fatima Goukouni Weddeye, vise à stimuler les échanges régionaux et s’inscrit dans l’ambitieux plan d’expansion de la compagnie pour faire de Casablanca un hub aérien majeur en Afrique.

Royal Air Maroc (RAM) prépare activement le rétablissement de sa liaison aérienne entre Casablanca et N’Djaména, suspendue depuis 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. La reprise est prévue pour septembre 2025 et s’inscrit dans le cadre de l’ambitieux plan d’expansion de la compagnie nationale marocaine, qui vise à atteindre 143 destinations mondiales d’ici 2037.

Lors d’une visite officielle à N’Djaména, une délégation de RAM a tenu une réunion de travail avec la ministre tchadienne des Transports, de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, Fatima Goukouni Weddeye. D’après un communiqué du ministère, les discussions ont porté sur les dimensions techniques, opérationnelles et diplomatiques de cette reprise, jugée stratégique tant pour le Tchad que pour le Maroc.

La réactivation de cette desserte contribuera à renforcer les flux entre l’Afrique centrale et l’Afrique du Nord, facilitant la mobilité des personnes et des biens, tout en stimulant des secteurs clés tels que le tourisme, le commerce ou encore l’investissement privé. Elle s’inscrit également dans une dynamique plus large de redéploiement du transport aérien africain, à l’heure où les États cherchent à améliorer leur interconnexion régionale.

Sur le plan stratégique, RAM mise sur une montée en puissance rapide. Soutenue par un accord signé avec l’État marocain, la compagnie prévoit de quadrupler sa flotte actuelle pour atteindre 200 appareils, en accompagnement de l’objectif national de 90 millions de passagers dans l’ensemble des aéroports du Royaume à l’horizon 2035, contre environ 32 millions actuellement. Une part importante de ce flux – estimée à 26 millions – devrait provenir du tourisme international dès 2030.

Ce retour à N’Djaména marque ainsi une nouvelle étape dans la volonté du Maroc de faire de Casablanca un hub aérien africain de premier plan, en capitalisant sur la diplomatie économique, la stabilité institutionnelle et l’ouverture croissante du ciel africain.

MK/ac/Sf/APA

Source: APANEWS

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