Donald Trump a confirmé la frappe iranienne contre une base américaine au Qatar tout en minimisant sa portée. Le président américain a salué les signaux d’apaisement envoyés par Téhéran et s’est dit favorable à une désescalade, dans un contexte de trêve en cours de négociation.
Le président américain Donald J. Trump a confirmé lundi soir que la République islamique d’Iran avait tiré 14 missiles en direction de la base américaine d’Al-Udeid, dans le sud du Qatar. Sur son compte officiel, il a indiqué que « 13 missiles ont été interceptés » et qu’« un seul a poursuivi une trajectoire non menaçante ».
L’attaque, qualifiée de « très faible » par le chef de l’État, n’a fait aucun blessé parmi les troupes américaines, selon ses déclarations rapportées par Reuters et The Guardian. Il a également remercié l’Iran d’avoir, selon lui, donné un « préavis », ce qui aurait permis d’évacuer les personnels concernés.
Cessez-le-feu en perspective
« Peut-être que l’Iran peut maintenant avancer vers la paix et l’harmonie, et j’encouragerai Israël à faire de même », a écrit Donald Trump. Ce message s’inscrit dans un climat de détente relative. D’après des sources diplomatiques citées par The Wall Street Journal, une trêve tacite serait en cours de consolidation entre l’Iran et Israël, avec la médiation du Qatar.
Aucune confirmation officielle n’a été apportée à cette information, mais plusieurs capitales, dont Doha, Ankara et Moscou, ont appelé à la retenue. L’ONU a pour sa part exhorté les parties à s’engager fermement sur la voie du dialogue.
Frappe revendiquée par l’Iran
En début d’après-midi, l’agence officielle IRNA a relayé un communiqué du Conseil suprême de sécurité nationale iranien revendiquant l’attaque. Selon ce texte, six missiles balistiques ont été tirés par le corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) contre la base d’Al-Udeid, dans le cadre de l’opération Basharat al-Fath (« Bonne Nouvelle de la Victoire »).
L’Iran présente cette action comme une riposte proportionnelle aux frappes américano-israéliennes du 21 juin contre ses sites nucléaires à Fordow, Natanz et Isfahan. « Le nombre de missiles tirés est identique à celui de l’agression subie », indique le communiqué.
Des sources de sécurité régionales, citées par Reuters, ont rapporté une activité aérienne inhabituelle au-dessus de Doha dans la soirée du 23 juin. Aucun dégât significatif n’a été confirmé par les autorités qatari.
AC/Sf/APA
Source: APANEWS
