« Mama Blao » : César Anot, l’âme du groupe Woya, signe un retour émouvant pour célébrer les mères

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Après des années de silence discographique, le légendaire bassiste et cofondateur du groupe Woya, César Anot, revient sur le devant de la scène avec un single chargé d’émotions : « Mama Blao ». Un vibrant hommage à sa mère disparue, et plus largement à toutes les mères du monde.

Le nom de César Anot est indissociable des belles années musicales ivoiriennes des années 80. Auteur et compositeur des inoubliables titres « Kakou Ananzê » et « Chèque sans provision », interprétés avec le mythique groupe Woya, il a marqué toute une génération par son groove et son talent à la guitare basse. Aujourd’hui installé en Europe depuis plusieurs décennies, il revient à ses racines avec un projet personnel plein de sensibilité.

Son tout nouveau single « Mama Blao », extrait de son album « Acacia », sera officiellement disponible ce lundi 20 mai 2025, en Côte d’Ivoire et sur toutes les plateformes musicales digitales. L’annonce a été faite par l’artiste lui-même via sa page Facebook. Ce morceau, aussi doux que poignant, est un hommage rendu à sa mère décédée en 2024. C’est d’ailleurs à l’occasion de ses obsèques que César Anot est revenu sur sa terre natale, un voyage douloureux mais inspirant, qui a nourri sa créativité.

« Mama Blao », véritable chant d’amour et de reconnaissance, se veut aussi un cadeau musical à toutes les femmes, à la veille de la fête des mères. Un geste fort, porté par un artiste dont la carrière est jalonnée de collaborations prestigieuses : Tony Allen, Macy Gray, Mory Kanté, David Murray, Questlove, Hank Jones, pour ne citer que ceux-là. Depuis 25 ans, il brille également au sein du groupe corse I Muvrini, avec lequel il a remporté deux disques d’or grâce aux albums « Alma » et « Umani ».

Né en Côte d’Ivoire dans une grande famille, César Anot a été très tôt bercé par la musique. Ce sont ces valeurs d’amour, de partage et de persévérance qu’il continue de transmettre au fil de ses compositions. Avec « Mama Blao », il allie à nouveau maîtrise musicale et émotion sincère, dans une œuvre qui résonne comme un cri du cœur, et qui devrait toucher bien au-delà des frontières ivoiriennes.

Source: fratmat.info

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