Alphabétisation et éducation non formelle : la validation du référentiel des procédures de mise en œuvre des projets et programmes au centre d’un atelier à Grand Bassam
Abidjan- Grand-Bassam accueille du 12 au 14 mai 2025, un atelier de validation du référentiel des procédures de mise en œuvre des projets et programmes d’Alphabétisation et d’Education non formelle (AENF), une étape majeure dans le processus de structuration et de régulation du sous-secteur de l’Alphabétisation.
En dépit des efforts consentis par l’État et des engagements pris à travers les États Généraux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (EGENA) ainsi que l’Objectif de Développement Durable (ODD) 4.6, le taux d’analphabétisme reste préoccupant en Côte d’Ivoire. Ce paradoxe s’explique notamment par la dispersion des actions sur le terrain, souvent menées sans cohérence ni respect des textes réglementaires.
Pour corriger ces dysfonctionnements, la Direction de la Coordination et du Suivi des Programmes d’Alphabétisation (DCSPA), initiatrice de l’atelier, a conçu un référentiel normatif et opérationnel, véritable socle de bonnes pratiques destiné à harmoniser les interventions et garantir l’efficacité des projets.
Dans son allocution d’ouverture, la directrice de cabinet adjointe de la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Anastasie Kacou Sépou, a transmis les recommandations de la ministre Mariatou Koné. « Examinez ce référentiel avec rigueur, amendez-le avec intelligence, validez-le avec responsabilité, pour qu’il devienne, demain, le garant de notre réussite collective », a-t-elle dit.
Le conseiller technique de la ministre, Prof. Alain Laurent Aboa, a quant à lui souligné la portée structurante du référentiel : « Il s’agit d’un acte fondateur qui permettra à tous les acteurs d’agir en cohérence, avec efficacité, dans le respect des standards ».
Pour sa part, la directrice de la DCSPA, Yvette Kouassy, a rappelé que ce document n’est pas un simple manuel technique, mais un levier de régulation pour garantir une éducation de qualité accessible à tous, sans distinction. « Sa validation engage notre responsabilité collective et traduit notre volonté de donner à l’alphabétisation et à l’éducation non formelle tous ses attributs pour jouer pleinement leur rôle de catalyseur de développement », a-t-elle déclaré.
À l’issue de cet atelier, la Côte d’Ivoire espère franchir un cap décisif vers une société plus instruite, inclusive et équitable, où nul ne sera laissé pour compte.