Sénégal : la Banque mondiale va investir un $1 milliard en 2025

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La Société financière internationale (SFI), filiale du Groupe de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, envisage d’investir près d’un milliard de dollars au Sénégal en 2025, a déclaré son directeur général, Makhtar Diop.

Dans un entretien publié lundi par le quotidien Le Soleil, le Dire général de la Société financière internationale (SFI) Makhtar Diop a affirmé que l’appui projeté au Sénégal, à hauteur d’un milliard de dollars, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du référentiel des politiques publiques des nouvelles autorités, articulé autour de la « Vision Sénégal 2050 ».

« Nous allons investir près d’un milliard de dollars au Sénégal cette année », a-t-il indiqué, soulignant la volonté de la SFI « d’accélérer » son action dans les domaines des infrastructures, de l’énergie et de l’agriculture.

En visite vendredi à Dakar pour l’inauguration du nouveau siège régional de la Banque mondiale, l’ancien ministre sénégalais a souligné les importants besoins en financement constatés dans plusieurs secteurs, notamment la distribution, le pharmaceutique et l’agriculture. Il a mis en évidence le manque de fonds propres chez de nombreuses entreprises locales, qui recourent excessivement au crédit bancaire, entraînant ainsi un déséquilibre financier.
« Nous voulons renforcer leurs capacités financières pour leur permettre une croissance saine », a-t-il précisé.

La SFI propose également une assistance technique aux petites et moyennes entreprises (PME), avec pour objectif de mobiliser davantage l’épargne domestique et de favoriser l’accès des entreprises au marché régional des capitaux.
« Il ne s’agit pas seulement d’investir, mais de favoriser une transformation structurelle de l’économie du Sénégal et de la sous-région », a insisté Makhtar Diop.

Selon lui, l’institution met l’accent sur l’intégration régionale et la création de chaînes de valeur à l’échelle du continent.
« Dans un contexte géopolitique incertain, il est essentiel de construire ces chaînes à l’échelle sous-régionale. Pour cela, il faut soutenir les initiatives de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) ; ce que fait le groupe de la Banque mondiale via son volet public, mais aussi en rapprochant les investisseurs et les secteurs privés africains », a-t-il ajouté.

ODL/te/Sf/APA

 

Source : APA NEWS

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